mardi 28 juillet 2009

PREVENTION-GRIPPE-A, DITE MEXICAINE PORCINE

SYMPTOMES

C’ est une maladie respiratoire qui entraîne des symptômes semblables à ceux de la grippe humaine saisonnière : fièvre, fatigue, céphalées, courbatures, douleurs musculaires, perte de l’appétit, toux, maux de gorge, éternuements et sécrétions nasales. Elle peut aussi provoquer des vomissements et de la diarrhée.

Le virus H1N1 n’a aucune parenté avec le virus saisonnier. Ce virus ne touche pas exclusivement les personnes âgées et les enfants, ayant tué des personnes de tranches d’âges normalement moins vulnérables à la grippe, soit des adultes de 25 ans à 45 ans en bonne santé.

793 cas confirmés ou probables ont été observés par l'Institut de veille sanitaire (InVS) en France, selon un bilan datant du 22 juillet. Un passage en "phase 6" pandémique est prévu par le ministère de la Santé à la rentrée, sauf si la circulation du virus s'accélère au cours du mois d'août.

Sur plusieurs centaines de milliers de personnes infectées dans le monde, on compte aujourd’hui plus de 700 morts, dans un rapport de 1 pour 1000, le virus continuant sa progression à grande vitesse sur la planète. Ainsi, si on estime que 10 à 20 millions de personnes risquent d’être atteintes en France, cela signifie qu’il pourrait y avoir de 10 000 à 20000 morts en France, du fait du virus.

PREVENTION :

Elle se transmet par contact avec des sécrétions contenant des particules virales, c’est-à-dire par la toux ou des éternuements. Le virus peut aussi se transmettre par contact direct, plus rarement. Les lieux confinés et très fréquentés, comme le métro, le bus, les collectivités scolaires, sont propices à la transmission de ce virus. Les sujets infectés sont contagieux dès la veille des signes apparents de la maladie et durant 7 jours.

Il faut appliquer des mesures « barrières » de prévention et d’hygiène:

- Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon.

- Se couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue.

- Se faire vacciner contre la grippe, pour renforcer son système immunitaire.

- Porter un masque n’est pas indiqué, sauf si on pense être soi-même porteur du virus, avec une toux ou une fièvre. Certains masques de protection seraient inefficaces, d’où l’intérêt des masques FFP2 ou FFP3, de même que différents autres équipements : gants, lunettes, vêtements.

et certaines mesures d’éloignement social : fermeture d’établissements scolaires, suppression de rassemblements, isolement des patients susceptibles d'être infectés par le virus de la grippe A H1N1, distance à respecter avec un malade (ne pas dormir dans le lit conjugual).

La loi va encourager le recours au télétravail, qui est un moyen d'assurer la poursuite d'une activité en limitant les risques d'exposition du personnel au virus de la grippe.

En effet, lors de l'examen de la proposition de loi "pour faciliter le maintien et la création d'emplois", les députés ont adopté début juin un amendement visant à promouvoir le télétravail en cas de pandémie.

NOTE : IL NE FAUT PAS NEGLIGER LES TRAITEMENTS IMMUNOSTIMULANTS A BASE D’EXTRAITS DE PLANTES (PHYTOTHERAPIE) TELS QUE L’EXTRAIT DE SUREAU NOIR OU D’ECHINACEE, TANT POUR LE TRAITEMENT PREVENTIF QUE POUR LE TRAITEMENT CURATIF EN COMPLEMENT DU TAMIFLU.

TRAITEMENT

Il fait appel aux antiviraux, c'est-à-dire aux médicaments destinés à lutter contre la multiplication du virus de la grippe de façon générale. Il s'agit du Tamiflu (oseltamivir) et du Relenza (zanamivir) dans le cadre du traitement et de la prévention de la grippe porcine. Ces médicaments sont indiqués en période de circulation du virus grippal en traitement curatif, ou de façon préventive pour les personnes ayant été en contact avec le virus. Leur distribution sera assurée sous contrôle du ministère de la Santé.

Ces médicaments sont susceptibles d'empêcher le virus de la grippe A H1N1 de se reproduire chez les patients, évitant ainsi de graves complications comme une éventuelle pneumopathie ou une méningite.

Ces médicaments ont des effets secondaires : nausées et de vomissements, voire réactions allergiques. Ils seraient également susceptibles d'entraîner des perturbations du fonctionnement du système nerveux central, avec une augmentation du risque de suicide.

Les antibiotiques, inactifs sur les virus, ne sont utilisés qu’en cas de surinfection bactérienne.

VACCINATION

Elle constitue le moyen le plus efficace de prévention, mais nécessite tout d'abord l'isolement du virus de la pandémie de grippe A H1N1 et l'élaboration de celui-ci. Il faut ensuite administrer le vaccin obtenu aux individus contaminés par le virus ce qui nécessite au préalable leur identification.

Le vaccin habituellement utilisé contre la grippe saisonnière n'est pas automatiquement efficace contre la grippe A H1N1.

Le vaccin spécifique contre H1N1 devrait être disponible en automne, "entre octobre et décembre", selon Roselyne Bachelot, après une autorisation de mise sur le marché. Dès qu’il le sera, la vaccination est évidemment plus que recommandée. Elle devrait comporter deux doses par personne, injectées à deux semaines d'intervalle. Le vaccin sera remboursé par la Sécurité sociale et les mutuelles, et sera injecté par le médecin traitant ou une infirmière.

Par contre, le vaccin contre le pneumocoque, principale complication de la grippe et principale cause de mortalité en cas d’épidémie, existe déjà sous le nom de PNEUMO 23®. Ce vaccin est recommandé chez toute personne âgée, fragile ou immunodéprimée. En prévision d’une épidémie de grippe, cette vaccination est d’autant plus importante. 1 injection unique permet une protection de 3 ans minimum.

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